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Le slow content, une façon de préserver la planète et Internet

Vous êtes un éditeur web et vous vous demandez comment vous pouvez travailler tout en aidant la planète ? Je vous sers du contenu lent. Là, vous vous posez des questions. Qu’est-ce qu’un contenu lent ? Comment combiner meilleur contenu SEO et écologie ? Je donne ma réponse dans ce post ! 😉

Qu’est-ce qu’un contenu lent ?

L’idée est de favoriser la capacité plutôt que le poids. L’objectif est de construire une relation de confiance et de fidéliser les lecteurs. Les deux tiers des contenus sont lus en ligne, contre seulement un tiers sur les réseaux sociaux.

Pour inverser cette tendance, il faut miser sur des contenus personnalisés à valeur ajoutée. Nous pouvons aussi retrouver du contenu existant pour le mettre à jour et alléger le serveur qui stocke toutes nos données. Vive le recyclage.

En revanche, un contenu lent nécessite plus de travail de recherche et d’écriture. Il est également important de cibler précisément les clients ciblés par votre contenu. Ce processus nous amène à remettre en question les modèles existants. En fait, le contenu des collations vise à générer plus de contenu le plus rapidement possible. Pourquoi ne pas ralentir et se concentrer sur la qualité plutôt que sur la quantité ?

Même si ce webdesign demande plus de travail, votre image de marque en sera boostée. Votre contenu aura plus de sens s’il profite à l’environnement.

La pollution numérique est préoccupante pour plusieurs raisons. Internet n’est pas anodin.


L’impact d’Internet sur l’environnement

Tout d’abord, les ordinateurs, smartphones et serveurs, notamment utilisant des matériaux rares, qui posent des problèmes éthiques et écologiques. Par exemple, les ordinateurs contiennent du tantale, du lithium et de l’or du Congo, de Bolivie et d’Australie.

La méthode d’extraction nécessite des combustibles fossiles et de grandes quantités d’eau. C’est loin d’être idéal. Une bonne façon de faire face à ce phénomène est de recycler nos équipements. Cependant, 75 % des déchets électroniques échappent au recyclage en raison des exportations illégales vers l’Inde et le Ghana.

Deuxièmement, les centres de données consomment beaucoup d’énergie. Les réseaux Internet nécessitent beaucoup d’équipements pour stocker des serveurs, des sites Web, et même des plateformes de streaming. Pour ce faire, il doit être alimenté en électricité et en énergies fossiles. De 2010 à 2018, leur consommation énergétique est passée de 59,3 TWh par an à 76,8 TWh par an.


Comment combiner meilleur contenu SEO et écologie ?

Premièrement, encourager les éditeurs à faire plus avec moins est une excellente solution qui les fera se démarquer. En traitant des requêtes utiles, nous devons accepter de nous positionner sur moins de sujets, mais de répondre à des recherches plus pertinentes. Cela équivaut à moins d’effort d’édition pour limiter l’empreinte carbone en réduisant le poids du serveur. Il est nécessaire d’identifier les besoins forts des internautes afin d’y répondre au mieux.

Deuxièmement, vous pouvez améliorer la lisibilité de votre site web en utilisant un thème unique pour vos pages. De plus, utiliser trop de polices différentes sur une page Web peut augmenter son temps de chargement et réduire sa charge. Plus vite, un internaute trouve un sujet, moins il navigue sur le site : cela lui donne envie de rester.

Enfin, la réduction du poids des pages est essentielle pour limiter la consommation de données et la consommation d’énergie dans le centre de données. En fait, restreindre les médias peut rendre un site plus rapide, ce qui, aux yeux de l’algorithme de Google, joue en sa faveur. Par exemple, vous pouvez sélectionner des images qui pèsent moins de 200 Ko.

Le slow content est l’art de faire du contenu pertinent avec moins de pollution tout en satisfaisant les internautes. Aujourd’hui, nous savons qu’Internet est énergivore. Vous devez fixer des limites. Il existe de nombreuses façons de concilier efficacité et écologie, alors pourquoi ne pas commencer ?

Communication responsable et cohérence

Réchauffement climatique, pollution des océans, déforestation… La crise écologique est une réalité face à laquelle il n’est plus possible d’opérer la politique de l’autruche. À l’image des individus, les marques ont progressivement pris conscience de leurs responsabilités et du rôle capital qu’elles ont à jouer pour les problématiques environnementales.

Les effets néfastes de la société de consommation conduisent désormais les marques, petites et grandes, à s’interroger sur l’usage des technologies polluantes à des fins lucratives ou publicitaires. Ces remises en cause nécessaires amènent les questionnements suivants : de quelle manière ajuster nos stratégies de communication à nos volontés d’engagement ? Les canaux de communication peuvent-ils eux aussi être responsables ? De quelle manière repenser nos stratégies par le biais de l’impact environnemental ? Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ? La team We Are COM vous vient en renfort en vous livrant ses bonnes pratiques de la communication responsable cohérente.


La communication responsable, qu’est-ce que c’est ?

Une communication responsable ou communication durable, c’est tout simplement une communication qui prend en considération les facteurs environnementaux et sociaux. Le principe de durabilité est central, puisqu’il s’agit bien d’inscrire l’ensemble des communications d’une entreprise dans la durée : digital, publicité, RP, évènementiel, marketing, etc. De quelle manière ? En intégrant aux stratégies des concepts tels que la sincérité, l’éthique, la transparence…

La communication responsable se différencie par sa réflexion, qui porte tant sur la forme que sur le fond. Contrairement à la RSE qui se concentre tout particulièrement sur les messages, la COM responsable souhaite appliquer ses principes aux supports, dans un souci de cohérence du discours. Autrement dit, c’est un engagement de fond et de forme. 

Les consommateurs citoyens en recherche de sens, attendent les entreprises au tournant. Avec le principe de responsabilité, une marque véhicule certaines valeurs. Et si en limitant son impact social et environnemental, votre marque se voyait félicitée par le public ?

Que veulent les consom’acteurs ?

Avez-vous entendu parler des consom’acteurs ? Ces nouveaux consommateurs qui se réapproprient l’acte de consommation et bousculent les standards de la communication, en inversant le rapport qui existait entre les marques et les clients. L’expression « le client est roi » prend aujourd’hui tout son sens. Notez que, 40% des consommateurs auraient déjà boycotté une marque néfaste pour l’environnement.* La communication superficielle et sa rhétorique traditionnelle sont désormais dépassées, place à la sincérité et aux valeurs fortes.

Il est capital pour les marques de repenser leur ADN. La raison d’être devient centrale à toute communication à l’ère des consommateurs citoyens et de leur fameux adage « moins mais mieux ». Alors, communicants, dites adieu à la communication traditionnelle devenue obsolète, et passez à la communication responsable.

*Source : YouGov

Une communication responsable : mode d’emploi

La cohérence sur le fond et sur frome est nécessaire dans une communication responsable. Chaque message porteur d’une valeur ou d’une promesse doit être rendu visible par les actions de la marque. Attention, les consommateurs sauront signaler vos manquements à ce principe de cohérence, garant de votre crédibilité. Alors, comment repenser nos actes de communications ?

Repenser le papier

Nombre de Français sont encore très réceptifs au format print : flyers, courriers postaux… Or, qui dit papier dit déchet, et la réduction des déchets est au centre des préoccupations environnementales. Alors que faire ? Adopter les bons réflexes ne signifie pas abolir l’usage du print dans vos campagnes de communication, mais plutôt le repenser. Pour réduire votre empreinte écologique tout en conservant le format papier, optez pour un matériau issu de forêts gérées durablement – certifiées FSC ou encore PEFC – ou encore pour du papier recyclé et blanchi sans chlore. De la même manière, préférez des encres responsables. Ces dernières peuvent être végétales ou garanties sans solvant. Les méthodes traditionnelles polluent, contournez-les et faites-le savoir. Le support papier ne constitue pas invariablement une menace pour l’environnement.

D’autres gestes simples peuvent faire toute la différence : faire appel à des imprimeurs locaux diminue considérablement l’acheminement et donc les émissions de dioxyde de carbone, imprimer recto verso réduit le poids d’un courrier, etc.

Repenser le digital

Le numérique serait-il la solution écologique optimale face à l’usage du papier ? Et bien non. Faites fi de cette croyance populaire puisque l’impact du courrier électronique est plus important que celui du courrier papier. En effet le mailing représenterait 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Le stockage dans les data centers consomme une énergie considérable. Une photographie envoyée à 10 contacts émettrait autant de dioxyde de carbone qu’une voiture qui parcourt 500 mètres.*

Il est donc nécessaire de changer l’usage que nous faisons du numérique. Pour les entreprises, la première chose à faire serait de repenser le mailing. Puisqu’au total 80% des mails ne seraient jamais ouverts.* Préférez donc la qualité à la quantité. Ne communiquez que lorsque cela est justifié et approprié. Enfin, stoppez le mailing de masse et concentrez vos efforts sur des clients potentiels. Idem pour vos stratégies de social media, ne sur-communiquez pas. Ce sera-là une belle preuve de  votre engagement responsable.

Penser à l’objet publicitaire

Saviez-vous que l’objet publicitaire était considéré comme le sixième grand média ? Cet outil de communication bon marché est très efficace puisqu’il détient des taux de mémorisation record, plus de 75%*. Bien sûr cet objet ou goodies doit être responsable : mug recyclé, tote bag bio, plantes anti polluantes… Un objet publicitaire qui fonctionne est invariablement un objet utile et respectueux de l’environnement : recyclable, biodégradable, made in France… Alors, votre communication par l’objet, en plus de faire connaître votre marque, la fera reconnaître en véhiculant ses valeurs.

Ajoutez à cela qu’outre la transmission de promesses responsables de la part d’une entreprise, un objet publicitaire peut avoir des effets durables sur les comportements. Par exemple, offrir une lunch box réutilisable peut impacter le comportement des individus, diminuant leur consommation de plastique et donc leur émission de déchets.

*Fédération Française de la Communication par l’objet


Pour finir sur une touche d’optimisme, n’oubliez pas qu’aucune entreprise n’est parfaite. Néanmoins, en faisant preuve de transparence, en reconnaissant ses erreurs le cas échéant, une entreprise aussi imparfaite qu’elle soit, peut regagner la confiance d’un public dont les besoins de sincérité et d’engagement vont croissant. Alors, la COM responsable, vous vous y mettez ? 😉