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Communication responsable et cohérence

Réchauffement climatique, pollution des océans, déforestation… La crise écologique est une réalité face à laquelle il n’est plus possible d’opérer la politique de l’autruche. À l’image des individus, les marques ont progressivement pris conscience de leurs responsabilités et du rôle capital qu’elles ont à jouer pour les problématiques environnementales.

Les effets néfastes de la société de consommation conduisent désormais les marques, petites et grandes, à s’interroger sur l’usage des technologies polluantes à des fins lucratives ou publicitaires. Ces remises en cause nécessaires amènent les questionnements suivants : de quelle manière ajuster nos stratégies de communication à nos volontés d’engagement ? Les canaux de communication peuvent-ils eux aussi être responsables ? De quelle manière repenser nos stratégies par le biais de l’impact environnemental ? Comment répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ? La team We Are COM vous vient en renfort en vous livrant ses bonnes pratiques de la communication responsable cohérente.


La communication responsable, qu’est-ce que c’est ?

Une communication responsable ou communication durable, c’est tout simplement une communication qui prend en considération les facteurs environnementaux et sociaux. Le principe de durabilité est central, puisqu’il s’agit bien d’inscrire l’ensemble des communications d’une entreprise dans la durée : digital, publicité, RP, évènementiel, marketing, etc. De quelle manière ? En intégrant aux stratégies des concepts tels que la sincérité, l’éthique, la transparence…

La communication responsable se différencie par sa réflexion, qui porte tant sur la forme que sur le fond. Contrairement à la RSE qui se concentre tout particulièrement sur les messages, la COM responsable souhaite appliquer ses principes aux supports, dans un souci de cohérence du discours. Autrement dit, c’est un engagement de fond et de forme. 

Les consommateurs citoyens en recherche de sens, attendent les entreprises au tournant. Avec le principe de responsabilité, une marque véhicule certaines valeurs. Et si en limitant son impact social et environnemental, votre marque se voyait félicitée par le public ?

Que veulent les consom’acteurs ?

Avez-vous entendu parler des consom’acteurs ? Ces nouveaux consommateurs qui se réapproprient l’acte de consommation et bousculent les standards de la communication, en inversant le rapport qui existait entre les marques et les clients. L’expression « le client est roi » prend aujourd’hui tout son sens. Notez que, 40% des consommateurs auraient déjà boycotté une marque néfaste pour l’environnement.* La communication superficielle et sa rhétorique traditionnelle sont désormais dépassées, place à la sincérité et aux valeurs fortes.

Il est capital pour les marques de repenser leur ADN. La raison d’être devient centrale à toute communication à l’ère des consommateurs citoyens et de leur fameux adage « moins mais mieux ». Alors, communicants, dites adieu à la communication traditionnelle devenue obsolète, et passez à la communication responsable.

*Source : YouGov

Une communication responsable : mode d’emploi

La cohérence sur le fond et sur frome est nécessaire dans une communication responsable. Chaque message porteur d’une valeur ou d’une promesse doit être rendu visible par les actions de la marque. Attention, les consommateurs sauront signaler vos manquements à ce principe de cohérence, garant de votre crédibilité. Alors, comment repenser nos actes de communications ?

Repenser le papier

Nombre de Français sont encore très réceptifs au format print : flyers, courriers postaux… Or, qui dit papier dit déchet, et la réduction des déchets est au centre des préoccupations environnementales. Alors que faire ? Adopter les bons réflexes ne signifie pas abolir l’usage du print dans vos campagnes de communication, mais plutôt le repenser. Pour réduire votre empreinte écologique tout en conservant le format papier, optez pour un matériau issu de forêts gérées durablement – certifiées FSC ou encore PEFC – ou encore pour du papier recyclé et blanchi sans chlore. De la même manière, préférez des encres responsables. Ces dernières peuvent être végétales ou garanties sans solvant. Les méthodes traditionnelles polluent, contournez-les et faites-le savoir. Le support papier ne constitue pas invariablement une menace pour l’environnement.

D’autres gestes simples peuvent faire toute la différence : faire appel à des imprimeurs locaux diminue considérablement l’acheminement et donc les émissions de dioxyde de carbone, imprimer recto verso réduit le poids d’un courrier, etc.

Repenser le digital

Le numérique serait-il la solution écologique optimale face à l’usage du papier ? Et bien non. Faites fi de cette croyance populaire puisque l’impact du courrier électronique est plus important que celui du courrier papier. En effet le mailing représenterait 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Le stockage dans les data centers consomme une énergie considérable. Une photographie envoyée à 10 contacts émettrait autant de dioxyde de carbone qu’une voiture qui parcourt 500 mètres.*

Il est donc nécessaire de changer l’usage que nous faisons du numérique. Pour les entreprises, la première chose à faire serait de repenser le mailing. Puisqu’au total 80% des mails ne seraient jamais ouverts.* Préférez donc la qualité à la quantité. Ne communiquez que lorsque cela est justifié et approprié. Enfin, stoppez le mailing de masse et concentrez vos efforts sur des clients potentiels. Idem pour vos stratégies de social media, ne sur-communiquez pas. Ce sera-là une belle preuve de  votre engagement responsable.

Penser à l’objet publicitaire

Saviez-vous que l’objet publicitaire était considéré comme le sixième grand média ? Cet outil de communication bon marché est très efficace puisqu’il détient des taux de mémorisation record, plus de 75%*. Bien sûr cet objet ou goodies doit être responsable : mug recyclé, tote bag bio, plantes anti polluantes… Un objet publicitaire qui fonctionne est invariablement un objet utile et respectueux de l’environnement : recyclable, biodégradable, made in France… Alors, votre communication par l’objet, en plus de faire connaître votre marque, la fera reconnaître en véhiculant ses valeurs.

Ajoutez à cela qu’outre la transmission de promesses responsables de la part d’une entreprise, un objet publicitaire peut avoir des effets durables sur les comportements. Par exemple, offrir une lunch box réutilisable peut impacter le comportement des individus, diminuant leur consommation de plastique et donc leur émission de déchets.

*Fédération Française de la Communication par l’objet


Pour finir sur une touche d’optimisme, n’oubliez pas qu’aucune entreprise n’est parfaite. Néanmoins, en faisant preuve de transparence, en reconnaissant ses erreurs le cas échéant, une entreprise aussi imparfaite qu’elle soit, peut regagner la confiance d’un public dont les besoins de sincérité et d’engagement vont croissant. Alors, la COM responsable, vous vous y mettez ? 😉

Applications mobiles : une augmentation de 30% du temps d’écran en 2 ans

Photo de Burak K provenant de Pexels

Ce titre résume très bien la situation actuelle. Les applications se multiplient, les réseaux sociaux se complexifient, offrant ainsi de nouvelles possibilités de communication et cela ne va pas à la décroissance ! Il est évident que les usages des outils numériques ont explosé avec la crise sanitaire. Entre télétravail et école à la maison, c’est autant de temps que nous passons derrière nos écrans et cela pour le plus grand bonheur des géants de la tech !

En effet, leur objectif premier est de garder notre attention le plus longtemps possible et il est vrai que c’est compliqué de passer outre en ce moment. Que ça soit sur le plan professionnel que sur le plan du divertissement.

C’est dans cette optique que App Annie, l’outil d’analyse d’applications a publié un nouveau rapport sur le temps d’usage des applications par les utilisateurs à travers le monde. En moyenne, les utilisateurs passent 4,2 heures par jour derrière leur écran de smartphone, dans certains pays cela monte jusqu’à 5 heures. Depuis le premier trimestre 2019, il y a eu une hausse de 30% du temps d’écran. Les utilisateurs passent 80% de temps supplémentaires sur un écran en 2021 qu’en 2019.

La France est l’un des pays les plus « raisonnable », avec le Royaume-Uni et l’Allemagne avec une augmentation de 25% par rapport à 2019. À contrario, l’Indonésie est l’un des plus gros consommateurs de temps d’écran avec 45% d’augmentation par rapport à 2019. Fait intéressant, la Chine est le seul pays dont cet usage a pas mal diminué de 2020 à 2021 (pour le Japon, ça reste sensiblement égal).

📱 Quelles applications ?

Les données ci-dessous représentent la croissance trimestrielle des téléchargements sur iOS et Android du premier trimestre 2021 face au quatrième trimestre 2020.

Les applications sont assez surprenantes en France pour certaines ! Dans l’ordre décroissant nous retrouvons Signal, ToonMe, WeWard, Pluto.tv et SFR TV 8. Puisque c’est le phénomène du moment, Clubhouse est déjà dans le top 5 en Allemagne et au Japon.

Étonnamment, ce ne sont pas les jeux plus connus (mis à part Call of Duty Mobile), comme Pokémon Go, AmongUs ou encore Genshin Impact, qui se retrouvent dans le top 5 de ces différents pays. Cependant, il y a le petit nouveau Crash Bandicoot : On the Run, qui se positionne très bien aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Allemagne. Chez nous, en France c’est plutôt Mots Malins, Chat Master, DOP 2 : Delete One Part, Phone Case DIY et Giant Rush… honnêtement, ce n’est pas foufou ! 😅

Lire le rapport complet


🕐 Comment mesurer et analyser son temps d’écran sur mobile ?

  • Sur iOS c’est très simple, car le système d’exploitation intègre nativement cette fonctionnalité. Pour cela, il suffit de vous rendre dans les Réglages et de cliquer sur « Temps d’écran« .
  • Sur Android, c’est un peu plus complexe, car cela dépend de la version du système ou du modèle du smartphone. À partir d’Android 10 vous devez suivre cette démarche pour faire appel à la fonctionnalité « bien-être numérique » : configurer la fonctionnalité Bien-être numérique. Si vous n’y avez pas accès, vous pouvez aussi installer manuellement l’application dédiée.

Même si notre temps d’écran a beaucoup augmenté ces derniers temps, il est important de faire attention aussi à sa santé. Faire des pauses régulièrement, choisir le bon matériel pour un meilleur confort, porter des lunettes avec un filtre anti-lumière bleue ou encore adapter la luminosité de son environnement de travail pour éviter la fatigue visuelle. 👓

Les enfants et le monde du numérique

Découvrez les relations qu’entretiennent les enfants d’aujourd’hui avec l’immense univers du numérique.

Après avoir expliqué les médias sociaux à nos aînés, il était important de mettre un coup de projecteur sur les enfants. À l’heure actuelle, rare sont ceux épargné par la tech et pour cause, toujours de plus en plus innovant, de plus en plus sophistiquée et donc toujours de plus en plus attrayante.


Infographie

Kids Media Centre, regroupe des chercheurs qui étudient le comportement des enfants face aux technologies d’aujourd’hui. Le but étant d’utiliser le numérique comme un outil éducatif et porteur de nouvelles méthodes d’apprentissages accompagnant l’enfant tout au long de son développement.

Les chercheurs ont donc établi une étude et réalisé l’infographie ci-dessous.


Quelques explications

Nous allons donc argumenter sur les chiffres et tenter d’y apporter des explications logiques.

Dès le début, on constate que . Ce chiffre n’est pas surprenant puisque les ventes des tablettes et smartphones sont en pleine croissance (un foyer sur trois possède au moins une tablette), d’ailleurs ces enfants sont ceux de la génération X ou Y par conséquent plus à l’aise avec cette technologie.

Une vigilance toute particulière est apportée par les parents, surtout pour les plus jeunes, car la moitié de ceux qui ont accès à un mobile son âgés de 5 à 8 ans. La protection des enfants passe par un contrôle parental par exemple ou encore plus récemment les smartphones et tablettes dédiés aux enfants (Webmarketing Conseil a publié un excellant article sur les téléphones portables pour enfants que je vous recommande de lire).

Je ne vais pas parler des jeux vidéo précisément, car c’est un vaste sujet. Je vais tout de même donner une information, il est prouvé scientifiquement que les jeux vidéo stimulent et développent tout autant notre notre cerveau que d’autres activités traditionnelles, voir même le rajeunir ! (via Presse-Citron)

On s’attarde ensuite sur les réseaux sociaux, plus particulièrement Facebook, car là encore, les jeunes sont encore les plus présents et actifs. Pour la sécurité des enfants (et aussi par question de principe…), Facebook applique une limite minimum d’âge à 13 ans pour s’inscrire sur le réseau social. Cependant, les plus jeunes ne respectent pas toujours cette limitation.

L’étude montre bien que l’âge idéal pour avoir son propre compte est aux alentours des 13 ans. L’argument principal des jeunes pour justifier d’avoir leur propre compte Facebook et qu’ils se font plus d’amis sur le réseau social que dans la vie réelle, mais sur Facebook ce n’est que du virtuel…

Dans un précédent article, le thème de la sécurité des enfants sur les réseaux sociaux a été abordé, je vous conseille donc pour en savoir un peu plus d’y jeter un coup d’œil, billet disponible ici.


Conclusion

Pour la plupart des jeunes, les nouvelles technologies et les réseaux sociaux sont des phénomènes de mode, tout le monde veut faire comme tout le monde, c’est-à-dire avoir le dernier smartphone, avoir le meilleur score à un jeu ou encore se lancer des défis à qui aura le plus d’amis sur Facebook. Très souvent des comportements inhabituels viennent des réseaux sociaux, car notre vie privée y est engagée (sans s’en rendre compte parfois) !

C’est le progrès qui veut cela et l’on n’y peut rien, mais le plus dangereux reste de laisser les enfants seuls face à cela, les dangers de l’internet sont omniprésents. Même si l’on ne peut pas les stopper, juste les limiter.

N’hésitez pas à faire part de votre ressenti par rapport à tout cela dans les commentaires, quels conseils préconiseriez-vous pour protéger les enfants sans pour autant les isoler de tout. Un vrai débat peut être lancé sur le sujet !

(Image source / Infographie source)